« Engagé dans la promotion du développement durable »

La coopération internationale, telle que connue aujourd’hui, existe déjà depuis plus d’un demi siècle. Elle a connu à travers les années d’importants changements d’intensité à travers l’aide publique au développement. Pendant plusieurs années des ingénieurs des pays développés étaient affectés aux missions d’aide à l’étranger et ont travaillé pour répondre aux besoins d’infrastructure des pays en développement. Des firmes de génie-conseil, encore bien actives aujourd’hui, ont connu, une forte croissance de leurs activités. La communauté des ingénieurs des pays développés s’ouvrait alors sur le monde. Certains projets ont connu du succès, tandis que d’autres n’ont pas rencontré les résultats espérés. Les ingénieurs venus des pays développés déploient beaucoup d’efforts pour de maigres résultats alors que ces mêmes efforts donnent des résultats meilleurs chez eux. Nous pensons que cela est causé par la faible implication ou parfois le manque d’implication directe des ingénieurs locaux communautaires en amont dans ces genres de projets car le succès d’un projet d’aide au développement dépend de plusieurs facteurs dont certains sont souvent oubliés ou négligés.

Sachant que la participation des ingénieurs est fortement sollicitée dans le contexte de la réduction de la pauvreté, nous nous engageons à mobiliser les ingénieurs d’Afrique à soutenir notre cause. C’est de cette façon qu’ils pourront contribuer à la solidarité internationale et mettre leurs connaissances au profit des communautés pauvres des pays en développement.
Il y a beaucoup d’ingénieurs compétents originaires des pays en développement mais ils sont parfois passifs et pensent que tout viendra de l’occident ou ne sont souvent pas associés ou pas assez. Ils sont aussi parfois négligés ou sous-estimés. Nous sommes conscients du rôle que peuvent jouer les ingénieurs locaux, les volontaires, les étudiants en fin de formation, les retraités, les bénévoles, les groupes communautaires, les autochtones qui connaissent mieux leurs environnement et culture que quiconque et reconnaissons leur apport dans l’élaboration et la mise en œuvre des projets de développement. C’est à eux qu’incombe la première responsabilité d’identifier leurs propres besoins